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Merveille n°40 : Réflexion sur le rapport des hommes à Dieu et au travail, à travers le temps...


Bonjour à tous ! Cet été, j’ai participé au stage de pré-rentrée de l’IPC - Facultés libres de philosophie et de psychologie, et le cours d’introduction portait sur le rapport des hommes à Dieu et au travail, à travers les âges.

Je vous propose alors aujourd’hui un petit résumé ! (C'est bien sûr source de nombreuses discussions... mais j'ai trouvé l'approche pertinente !)


Je nous remets au passage un petit rappel…

  • Passage de la Préhistoire à l’Antiquité : apparition de l’écriture, -3000 ;

  • De l’Antiquité au Moyen-Âge : Chute de l’Empire Romain, 476 ;

  • Du Moyen-Âge aux Temps modernes : 1453 à la chute de Constantinople et l’invention de l’imprimerie, ou selon les historiens, la découverte de l’Amérique en 1492 ;

  • Des Temps modernes à l’Époque contemporaine : la Révolution française, 1789.


Dans l’Antiquité grecque, Dieu est associé à la Nature, il est tout ce qui nous est donné, il est la perfection absolue, il ne fait rien… alors le moins on travaille, le plus on se rapproche de cette perfection ! (franchement plutôt pas mal comme vision à adopter)


Dans la période médiévale se développe, suite à la Révélation, le christianisme, le judaïsme et l’islam. Dieu devient un dieu créateur, un dieu qui fait. Cela révolutionne la vision du travail : travailler, c’est collaborer à l’action créatrice.


Les Temps modernes sont ensuite bouleversés par la Science. On découvre que la Terre tourne (Copernic puis Galilée au 16ème et 17ème siècle)… que nos sens nous trompent… C’est révolutionnaire. C’est un drame ! Dieu n’est plus au centre… On assiste au début de l’humanisme qui place l’homme est au coeur de tout. L’homme est sujet, maître et possesseur. Il fait, et c’est en faisant qu’il donne de la valeur aux choses et à lui-même. On assiste à une sur-valorisation du travail. Le loisir et le repos existent… mais dans le but de travailler mieux par la suite… La valeur de l’homme ne réside alors plus que dans sa capacité à produire.


Avec les révolutions industrielles, l’Époque contemporaine est dominée par la Technique, que l’on cherche à rendre toujours plus puissante. Celle-ci n’a plus d’autre finalité qu’elle-même… L’homme devient un moyen. Deux choses tendent alors à disparaître : Dieu et le travail. La spiritualité s’efface du quotidien et la machine agit à la place de l’homme. Les compétences que l’on apprend deviennent obsolètes, inutiles, vaines. Ce qu’elles nous permettaient de réaliser, une machine peut le faire plus vite et mieux.


Faudrait-il alors penser la fin du travail ? Avec l’invention de l’imprimerie et la diffusion des savoirs, nous avons changé d’époque… Avec l’apparition d’Internet et de l’intelligence artificielle, allons-nous changer de civilisation ? Est-ce que tout va changer ? L’organisation sociale, la façon de gouverner, l’éducation, le langage, la culture, les transports, la nourriture… Que nous restera-t-il qui ne devienne obsolète avec le temps ?


Silence dans la salle…


Et c’est alors que le professeur énonce simplement : la relation humaine.


La qualité de la relation humaine. C’est là que réside l’essentiel. Dans cette relation qui va bien au-delà du question-réponse entre l’homme et la machine, ou de la résolution commune de problèmes et de calculs.

Dans cette relation qui mêle les dits et les non-dits. Les paroles et les silences. Les faits et les émotions.

Alors travaillez, mais surtout et avant tout, rencontrez-vous !!


Êtes-vous d’accord avec la réponse apportée ? Moi je l'ai trouvé plutôt jolie… Tout ce qui importe finalement, c’est ce qu’on peut se donner les uns aux autres, que les machines ne pourront jamais donner : DE  L’AMOUUURRRRRR


En effet, les machines simulent… À défaut d'être capables de ressentir, elles montrent fictivement des signes émotifs : c'est sur ce sujet que se concentrent aujourd'hui les chercheurs en intelligence artificielle, un domaine de recherche intitulé « informatique affective ».


(mais est-ce que le câlin d’un robot aura un jour le même effet que le câlin d’une mère ?)


Sur ce, je vous souhaite une belle semaine !

À très bientôt !

Tess

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